Τετάρτη 24 Φεβρουαρίου 2010

Le cheminement et les résultats scolaires des jeunes d’origine immigrée : une perspective comparative entre Montréal, Toronto et Vancouver

Auteur : Marie Mc Andrew

Editeur : Conseil canadien sur l'apprentissage

Date : 01/2010

"Financé conjointement par le CCA et le ministère de la Citoyenneté et de l’Immigration du Canada, le présent rapport examine et compare le cheminement et les résultats scolaires des élèves immigrants qui n’ont pas comme langue d’usage à la maison la langue majoritaire utilisée dans les écoles secondaires des trois principales villes où se dirigent les immigrants au Canada, c’est-à-dire Montréal, Toronto et Vancouver (soit les non-francophones à Montréal et les non-anglophones à Toronto et Vancouver).
La population était donc constituée des cohortes (groupes d'étudiants) qui ont commencé l’école secondaire en 1999 à Montréal et Vancouver et en 2000 à Toronto; toutes devaient obtenir leur diplôme en 2004. Le groupe cible se composait de non-francophones dans les écoles de langue française à Montréal et les non-anglophones dans les écoles de langue anglaise à Toronto et Vancouver, (comptant également le groupe d’élèves en ‘ALS’ ou anglais langue seconde). Le groupe contrôle est formé d’élèves francophones fréquentant les écoles de langue française à Montréal et les élèves anglophones, celles de langue anglaise à Toronto et Vancouver.
1. Les élèves immigrants qui n’ont pas comme langue d’usage à la maison la langue majoritaire de l’école (p.ex. les non-francophones dans les écoles de langue française à Montréal et les non-anglophones dans les écoles de langue anglaise à Toronto et Vancouver), qu’ils soient définis par la langue utilisée à la maison ou le lieu de naissance, manifestent clairement des caractéristiques moins positives que le groupe contrôle (soit les élèves francophones fréquentant les écoles de langue française à Montréal et les élèves anglophones, les écoles de langue anglaise à Toronto et Vancouver) en ce qui concerne son profil sociodémographique, son expérience scolaire ainsi que le type d’école fréquentée. 2. Si l’on considère les facteurs de risque mentionnés ci-dessus, les résultats scolaires des non-francophones dans les écoles de langue française à Montréal et les non-anglophones dans les écoles de langue anglaise à Toronto et Vancouver apparaissent nettement plus favorables que ceux auxquels on pourrait s’attendre. Dans certains sites, les résultats du groupe cible sont même légèrement plus élevés que ceux du groupe contrôle en ce qui concerne la diplomation, les résultats dans différentes matières et, surtout, la participation à des cours sélectifs ou conduisant à l’université. 3. Cependant, ces résultats positifs globaux masquent des différences majeures entre les groupes, à la fois pour les sous-groupes linguistiques ou de lieu de naissance. Dans le cas précis des sous-groupes linguistiques, on note un ordre hiérarchique très constant dans l’ensemble des sites avec, d’un côté, les sinophones dont la performance est remarquable, et de l’autre, les hispanophones et les créolophones. 4. Certaines différences intéressantes et difficilement explicables ont également été relevées entre les mêmes groupes dans l’une ou l’autre ville, même en tenant compte des variables de contrôle (par exemple, les personnes qui parlent le vietnamien à Montréal et à Vancouver), entre les trois villes, à la fois pour les groupes cibles et de comparaison (Montréal exhibe un profil nettement plus négatif que les deux autres villes), de même qu’entre des écoles avec un intrant semblable d’élèves du groupe cible. 5. Au-delà de cet effet important de l’appartenance à des sous-groupes linguistiques, l’impact du sexe, des différentes variables relatives au processus de scolarisation ainsi que la fréquentation d’une école privée (dans les deux sites où cela était disponible) témoignent des résultats escomptés, spécialement en ce qui concerne la diplomation. Les garçons qui intègrent le secondaire public avec une année ou plus de retard, qui changent souvent d’école et qui ont encore besoin de soutien linguistique ou d’enseignement en langue seconde constituent sans contredit des élèves à risque. 6. Certaines variables pris en considération lors de l'étude n'ont pas eu les conséquences prévues. Ainsi, les facteurs socio-économiques (comme le revenu familial médian ou la fréquentation d’une école identifiée comme présentant un défi éducatif) se sont révélés, la plupart du temps, non significatifs dans les trois villes. Ceci tendrait à confirmer que le capital culturel au sein des familles immigrantes est moins lié à leur position socio-économique actuelle que dans le cas de la population dans son ensemble. "

http://www.ccl-cca.ca/pdfs/OtherReports/CIC-CCL-Final12aout2009EN.pdf

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